Le projet utopique des élites canadiennes-françaises et franco-américaine de recréer la patrie perdue en Nouvelle-Angleterre ne se réalise pas. Ces élites considèrent l'histoire de leur groupe comme une tentative ratée de demeurer des Canadiens français en territoire américain. Elles y voient un échec. Toutefois, pour ceux qui ont choisi de s'installer à demeure aux États-Unis d'abord et avant tout pour améliorer leur sort et celui de leurs enfants, l'anglicisation et l'assimilation apparaissent non comme un échec, mais comme une réussite.